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Chickadee Blue – Studio graphique

Les idées reçues sur les graphistes...et la réalité !

Illustration de l'article : les idées reçues sur les graphistes

À chaque profession ses clichés et idées reçues. J’ai fait ma petite sélection pour vous en parler et répondre à quelques questions que vous vous posez certainement sur les graphistes.

Vous pouvez écouter l'épisode correspondant de " Ciel, mon graphiste ! " :

"T'as de la chance d'être graphiste, tu passes tes journées à dessiner"

J’aimerais bien… mais. Comme tout entrepreneur, je partage mon temps entre les missions de mes clients et la gestion de mon activité. Comptabilité, administratif, formation, communication, mise à jour de mon portfolio, etc.

Même pendant une prestation, je ne passe pas tout mon temps à créer des éléments graphiques. De nombreuses étapes sont en effet indispensables pour réaliser une mission client :

  • prise de contact, rédaction du devis, réalisation du brief, etc.
  • Recherches et essais créatifs
  • Préparation de la présentation (mock-up, mises en situation…)
  • Exportation des éléments finaux, rédaction de la charte graphique…

En vérité, je pense que chaque graphiste aimerait que ce cliché soit vrai. Car nous avons tous.tes des dizaines d’idées et de projets personnels qu’on laisse de côté pour se consacrer à nos clients. Ou bien à la gestion et au développement de notre activité. Ce qui est bien moins fun sur le papier, je vous l’accorde !

Logo, site web, réseaux sociaux... les graphistes peuvent tout faire

Il faut dire que « graphiste » est finalement un terme trop générique pour représenter la diversité des profils qui s’y rattachent. Certains prestataires vont se spécialiser dans la création d’identités visuelles, quand d’autres proposeront exclusivement de la mise en page de supports, ou des packaging pour le secteur alimentaire. Il n’y a pas de règles à ce niveau là et chacun.e est libre de proposer les prestations qu’il souhaite selon ses compétences et ses appétences.

C’est pourquoi il est important de se renseigner sur les prestations proposées par un professionnel quand tu cherches un graphiste pour t’accompagner.

Je pense que cette « idée reçue » se retrouve dans de nombreux métiers créatifs. C’est le fameux syndrome du « mouton à 5 pattes ».

 

Les graphistes adorent avoir carte blanche

Donner carte blanche à un graphiste, c’est comme demander à un chauffeur de taxi de rouler sans destination précise. En d’autre termes : interminable et inutile !

Chaque graphiste en a fait l’expérience : une carte blanche sur un projet, c’est TOUT sauf une bonne nouvelle. Car notre objectif , c’est de vous aider à atteindre un objectif. On doit connaître vos attentes, comprendre votre problématique ou encore l’histoire de votre projet.

Sans compter que cela rend la collaboration plus difficile. Or il est indispensable d’encadrer une mission pour qu’elle soit réussie. Notamment en rédigeant un brief créatif détaillé, et en se mettant d’accord sur les pistes à explorer et/ou éliminer pour répondre à votre besoin. 

Si vous avez du mal à mettre des mots sur vos attentes, le ou la graphiste est là pour vous aider à préciser tout cela. La création de moodboards permet également de se faire une meilleure idée du résultat attendu sur une création.

Il faut comprendre que les graphistes sont là pour vous apporter leur créativité, mais aussi leur conseils avisés sur un projet. C’est pourquoi on apprécie évidemment qu’un.e client.e nous fasse confiance et prenne en compte nos suggestions. Mais on se méfiera d’une « carte blanche » qui peut signer l’échec d’une prestation avant même qu’elle débute. 

Pour être un bon graphiste, il faut avant tout être créatif

Il ne suffit donc pas seulement d’avoir une fibre artistique ou une créativité hors du commun pour satisfaire une demande client. Le graphiste doit avant tout comprendre le projet de son client, ses contraintes, et lire entre les lignes de ce qui n’est parfois pas dit, ou explicité clairement par celui-ci.

Personnellement, il m’arrive souvent de réfréner un peu mes idées sur une mission car ce n’est pas en adéquation avec le projet et la demande de mon client.

Être un bon graphiste, c’est donc réussir à appliquer notre créativité au service d’un projet. Mais aussi de savoir accompagner notre client de la meilleure façon. Et cela repose sur des critères variables en fonction de chacun :

  • Compréhension des attentes, connaissance du secteur d’activité
  • Pédagogie ou conseil apporté
  • Flexibilité, rapidité, compétences techniques, etc.

Les graphistes coûtent cher alors qu'on peut faire la même chose gratuitement

Je ne vais pas m’étendre ici sur la question des tarifs pour telle ou telle prestation graphique. Nombreux sont les graphistes qui ont entendu la phrase : « enlevez ça du devis, je le ferai moi-même sur Canva plutôt ».

La question n’est pas de savoir si un graphiste est « trop cher » ou non. Car évidemment, chaque indépendant fixe ses propres tarifs librement. Il faut plutôt vous poser les questions suivantes :

  • est-ce le bon moment pour faire appel à un.e professionnel.le ?
  • quelles sont vos priorités et vos objectifs sur le court / long terme ?
  • quels bénéfices allez-vous retirer de cette prestation ?

Quand vous faites appel à un prestataire, graphiste ou non, vous avez un objectif précis en tête. Par exemple, atteindre un nouveau palier dans le développement de votre activité, de votre image de marque, etc.

Il faut donc peser le pour et le contre avant de se passer de l’aide d’un professionnel. Surtout s’il s’agit de faire des économies de bout de chandelle au détriment de la qualité et du résultat. Car ce que vous pensez être une économie à un instant T peut s’avérer vous coûter plus cher sur le long terme. 

Les graphistes freelance vont s'adapter à tout ce que je demande

Oui… et non ! Si mon objectif en tant que prestataire est bien de satisfaire les clients que j’accompagne, je ne suis pas une simple exécutante !

Vous ne tenez pas la clé à molette de votre garagiste quand il répare votre moteur de voiture, non ?

Mon travail consiste à comprendre votre besoin et à proposer des solutions adaptées pour y répondre. Bien que je prenne en compte votre demande, c’est aussi mon devoir de limiter vos interventions sur la création si je pense qu’elles ne vont pas dans le bon sens. Bien-sûr, en vous expliquant pourquoi et en justifiant mes choix créatifs.

Cela ne concerne pas que les réalisations en elles-mêmes d’ailleurs, mais aussi la prestation dans son ensemble. Certaines personnes oublient qu’un graphiste est avant tout un indépendant.

Chaque graphiste a un process de travail qui lui permet de garantir la qualité de ses prestations, mais aussi d’organiser sa charge de travail et son emploi du temps. Nos conditions de vente sont aussi adaptées pour protéger notre travail, encadrer la relation avec le client, etc.

Personnellement, bien que je me montre flexible pour m’adapter au mieux à mes clients, je sais aussi l’importance de définir un cadre clair autour de la prestation et du projet. Car c’est ce qui me permet de travailler dans de bonnes conditions et de vous accompagner au mieux.

C’est pourquoi une bonne communication, et un cadre bien défini en début de mission sont si importants lorsque vous collaborez avec un.e graphiste. J’explique comment rédiger un bon brief créatif dans un épisode de Ciel, mon graphiste !

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